Back in the USA : c’était pas gagné !

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Le suspens aura duré une partie de l’été : pourra-t-elle repartir ? Finalement, le travel ban a été levé pour les étudiants quinze jours avant son départ. Ouf ! 

Back in the USA

Souvenez-vous : à peine arrivée aux États-Unis début mars, Nina se projetait déjà : elle souhaitait poursuivre l’échange scolaire sur une année complète. Son envie s’est amplifiée suite à la crise sanitaire, qui l’a empêchée de vivre son expérience pleinement. Alors, très rapidement, je me suis mise en quête d’informations.

Cette année, Nina est en 1ère, avec quelques échéances importantes en fin d’année : les épreuves anticipées du baccalauréat. Et puisqu’elle n’envisage pas un redoublement à son retour, la seule solution est le double cursus, qui ne l’effraie pas.

En quelques mots : elle suivra, en parallèle de ses cours américains, le programme « scolarité complémentaire internationale » proposé par le CNED, puis sera inscrite en candidat libre pour pouvoir, je l’espère, passer ses épreuves directement aux États-Unis. Vous sentez les galères administratives à venir ? Parce que moi, oui ! J’en parlerai plus longuement dans un article dédié, si le sujet vous intéresse.

Freedom ?

J’imagine que ce qui vous intéresse vraiment, c’est le quotidien de ma petite Frenchie américaine, pas vrai ? Et vous avez parfaitement raison : ne nous encombrons pas de ces petits détails désagréables. Pas encore ?

Nina est donc repartie le 17 août, ravie à l’idée de pouvoir profiter de quelques semaines avec ses amis sur place avant la reprise des cours. Les valises pleines de friandises à partager avec eux, et le planning déjà bien chargé (sorties au centre commercial, au cinéma, au bowling ; soirées pyjama…), elle a pris l’avion le cœur un peu lourd de quitter ses amis français (et sa famille, cela va sans dire).

back in the USA : fin de quarantaine


À l’arrivée, douche froide ! Malgré un test Covid (négatif), l’État de New-York impose une quatorzaine à tous les voyageurs en provenance de l’espace Schengen. Patatras. Adieu liberté, bonjour Netflix ! La frustration digérée, Nina a pris son parti de ce nouveau contretemps. Son papa d’accueil, jamais le dernier pour faire une bonne blague, a même installé un décompte sur l’écran d’accueil de l’ordinateur familial ! Et les deux semaines de (re)confinement sont finalement vite passées !

Aussitôt libérée, elle s’est empressée de retrouver sa petite bande de copains pour une journée sportive : son aventure commence maintenant ! (pourvu que ça dure !)

Et le lycée, dans tout ça ? 

Back in the USA : distanciation sociale au lycée

Dans son lycée, la rentrée a lieu le 9 septembre. Mais pour les étudiants étrangers et les nouveaux élèves, l’établissement avait prévu une journée découverte le 1er septembre. Au programme, découverte des lieux, premiers échanges avec les professeurs, remise officielle de l’emploi du temps (spoiler : sa pause déjeuner est à… 10h20 ?).

Nina a apprécié de pouvoir s’imprégner de son nouvel environnement dans le calme. Elle a pu échanger avec ses futurs enseignants, apprivoiser les couloirs et les nouvelles règles de circulation.

Pour rappel, elle n’avait passé que quatre jours en présentiel à Aquinas en mars dernier. Cette journée était donc loin d’être inutile, et a confirmé l’impression qu’elle avait eue la première fois : elle trouve la relation élèves/professeurs très différente, là-bas. Beaucoup plus informelle, plus « libre ». Et ce n’est pas pour lui déplaire !

La rentrée sera également synonyme de reprise sportive : Nina intègre l’équipe de tennis du lycée et puisqu’elle n’a pas tenu une raquette depuis plusieurs mois, les premiers entraînements s’annoncent… épiques ! Heureusement, elle profite de ses derniers jours de vacances pour échanger quelques balles avec Hannah, sa BFF  et coéquipière américaine !

Et toi, t’es sûre que ça va ? 

Une mère et sa fille se détendent

Vous êtes nombreux à me demander comment nous (son papa, sa petite sœur et moi) vivons l’éloignement, et vous semblez souvent incrédules face à ma réponse. Nina a toujours été une enfant un peu à part, elle n’a jamais raisonné comme une enfant, d’ailleurs.

Avec le temps, on a appris à agir en fonction de qui elle était, pas celle qu’elle était censée être à un âge donné. C’est très perturbant aujourd’hui encore. Mais nous préférons la savoir loin et épanouie que proche et éteinte. Alors je vous le dis sans faux-semblants : nous le vivons très bien.

On parle presque quotidiennement, que ce soit par Skype ou Whatsapp. Souvent pour raconter des bêtises, parfois pour parler de choses plus sérieuses. Son « expatriation » ne change pas fondamentalement les choses entre nous, si ce n’est qu’on ne peut pas la prendre dans nos bras. Et puisqu’elle a toujours fui les câlins… Non mais attendez : en fait, toutes ces années, elle nous préparait à cette séparation précoce ? 

Stay tuned : la suite au prochain épisode

4 commentaires

  1. Cc géorgien , j’adore te lire !!!
    Là je découvre ces beaux billets.
    Recommandation de Candice ?. Je suis admirative et de Nina et de sa famille.
    J’aimerai avoir cette souplesse d’esprit et ce courage pour un jour bien vivre le départ de mes gars???
    Bravo

    • Coucou Mimi !

      Merci pour ton commentaire (que je découvre seulement aujourd’hui :/) Et merci pour tes jolis compliments, ils me touchent !
      Comme je l’explique, Nina s’épanouit pleinement là bas, le système scolaire lui correspond mieux. Et l’expérience du papa aide beaucoup à bien vivre ce départ précoce. Lui aussi est parti à 15 ans pour réaliser son rêves. Donc… ?

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