Casse ton P.E.L.

Contrairement aux apparences, ceci n’est pas un article Économie. Quoique. J’aurais tout aussi bien pu l’intituler : « Traumatiser ses parents » .

Deux enfants manipulent de l'argent devant une tirelire

Note de l’auteure : ceci est un billet humoristique et en aucun cas une apologie de la violence, de quelque nature qu’elle soit. #vautmieuxpréciser #TeamPremierDegré


C’est le retour du bâton, la corde qui te pète à la gu… Bref, le fameux : tu l’as bien cherché. Car oui, l’éducation que l’on donne à nos enfants a des répercutions immédiates, certes, mais surtout à long terme. Et pas celles que l’on croit. Petit retour en arrière.
Quand je suis tombée enceinte de N°1, s’est posé la question « Quelle éducation donner à cet enfant à naître ? ». Bon, entre nous, la vraie première question que je me suis posée était « mais dans quoi je m’embarque ? ».

Ligne éditoriale

Ça, c’est nous au moment de ma première grossesse. Si si, je vous jure ! (T’as vu chéri, je nous ai mis bien ?)

On était jeunes et insouciants ; on a donc foncé tête baissée, à l’instinct. En clair, on y est allés au talent. Mais pour tout projet, il faut une ligne directrice. Parce qu’entre nous, faire un enfant, c’est un peu Projet X version IRL (in real life) : si on sait tous comment ça commence, personne ne peut prédire comme ça va finir. Et c’est tant mieux, non ? 
On s’est rapidement mis d’accord sur le fait qu’on serait intransigeants sur les principes de base (politesse, respect de l’autre et de soi même…) mais que le reste se ferait en mode freestyle. Un peu à la « vas-y comme je t’y pousse ». Mon mari et moi avons la même vision des choses, en la matière. Ça aide.

On a des principes…

…Et ensuite, on a des enfants. On a vite abandonné les « jamais de totosse » au profit du « totosse à chaque coin du lit » (#parentsindignes #grosflemmards). Adieu les « chacun dans sa chambre », au profit du « viens on achète un lit méga King Size ». A-t-on effectivement craqué pour le méga King Size ? Spoiler : oui.
Ne vous y trompez pas : être un parent indigne digne de ce nom ne s’improvise pas. Je vous passe les heures de recherches et de documentation pour peaufiner notre plan d’action. Et comme je suis sympa, je partage ma bible avec vous : ici (je vous laisse la surprise, et le soin d’appeler le 15 pour la #TeamPremierDegré). Je l’offre régulièrement aux futurs parents de mon entourage, ceux chez qui je décèle un haut potentiel d’indignité éducative.

C’est à la fin du marché
qu’on compte les bouses

Et vient le moment où l’on est envahi par cette sensation de plénitude. Ce sentiment du devoir accompli, tellement gratifiant. Allez, je suis sûre que vous l’avez tous déjà ressenti une fois dans votre vie. Je garde un souvenir ému de ma dernière en date. Discussion banale entre N°2 et le paternel :
— Et pourquoi je devrais t’écouter ?
* Parce que je suis ton père*
— Qu’est-ce que t’en sais ?

Elle a sorti ça avec une telle fluidité, que j’en ai versé une larme d’émotion. 
La frontière entre l’impertinence et l’insolence est bien mince, mais je prends le risque, et je la cultive chez mes filles. Je l’arrose de toute ma bienveillance. Je l’asperge de ma tolérance. Parce que oui, je ne suis pas que une mère indigne.
On arrive à la fin de l’article et vous vous demandez certainement quel est le rapport avec le titre ? Minute, ça arrive. C’est bien beau, tout ça : on a bien rigolé. Mais pour pour réparer les dégâts, il va falloir une sacrée thérapie. Et ça coûte un bras.

N’oubliez pas de boire un peu, et de lire beaucoup !

P.S. : la thérapie, elle est pour les parents. Bisous la #TeamPremierDegré

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