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Ma frenchie américaine

Confinement time

Par Georgina Tuna Sorin 17/08/2020
écrit par Georgina Tuna Sorin 17/08/2020

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Cette immersion est digne d’un scénario Hollywoodien. Soyez patients, j’ai promis de tout vous raconter, mais j’ai bien l’impression qu’il me faudra plus d’épisodes que prévu pour faire le tour de la question.

Confinement : jeune fille, qui regarde par la fenêtre
@freepik

N°1 est donc confinée, comme à peu près le reste du monde. Mais son monde à elle, à ce moment-là, se trouve à plusieurs milliers de kilomètres de chez elle. Une fois l’inquiétude apaisée, je ne vous cache pas que la situation nous attriste un peu.

Elle qui a tant rêvé, espéré cette expérience, se voit contrainte de la vivre partiellement. Elle ne connaîtra pas le quotidien de la High School, ne vivra pas tous les petits et grands événements qui jalonnent l’année scolaire d’un lycéen américain. Exit le voyage scolaire au Canada, toutes les visites que sa famille d’accueil avait prévues pour elle (Washington, New-York…)

Nous nous efforçons de garder un discours positif malgré tout mais, comme souvent, n°1 fait preuve de pragmatisme, et se concentre sur les aspects positifs de la situation. Sa famille d’accueil est formidable, lui propose tout un panel d’expériences, lui fait découvrir la culture et les traditions américaines.

Parmi elles, la Saint-Patrick’s Day, les soirées à thèmes, les préparatifs pour Pâques et même… Thanksgiving en plein mois de mai, dans les conditions du réel : il neige, à Rochester. Remember les chaussures de randonnée étanches ?

French food,
nouveaux défis

Ma fille a pris des leçons de piano pendant cinq ans, avant d’arrêter à l’entrée au collège. Elle joue toujours, de temps en temps, au gré de ses envies. Mais avec beaucoup moins d’assiduité.

À Rochester, c’est un autre instrument qui suscite son intérêt : le Ukulélé. Son papa d’accueil est un musicien aguerri, et partage volontiers sa passion. Elle apprend donc les bases à ses côtés, puis commence à gratter un peu. Les progrès sont rapides, elle trouve la pratique apaisante. Surprise de taille à Pâques : sa famille d’accueil lui offre son propre instrument (en plus de nombreux autres présents — cette enfant est pourrie gâtée ??).

À son tour, n°1 se fait un plaisir de leur proposer un peu de notre culture à la française. Comme beaucoup de confinés, elle passe beaucoup de temps en cuisine avec sa famille : à chaque avantage, son inconvénient. Et vice-versa.

Elle initie son papa d’accueil à la fabrication du pain maison —le pain est certainement le bout de France qui lui manque le plus. Après nous, c’est évident, fufufu—. Ils se félicitent des progrès à chaque fournée, nous inondent de photos de leur production. Pour les encourager dans leur entreprise, je leur envoie un peu de matériel, ainsi qu’un gros paquet de levure boulangère déshydratée.

Elle leur prépare régulièrement des crêpes. Des vraies, avec de la farine, des œufs, du lait, toussa toussa. En bonne bretonne, elle se respecte : les poudres diluées à l’eau, ça ne compte pas ! Personne ne proteste, le résultat est visiblement plus que satisfaisant. Le petit coulis de caramel au beurre salé, glissé dans le colis, aura sûrement fini de les convaincre.

Lorsque je lui demande de nous ramener une bonne recette de pancakes, elle nous répond par une photo d’elle, enlaçant un ÉNORME paquet de préparation déshydratée. Cinq kilos. CINQ. KILOS. Nope, ça ne compte pas. Peine perdue, je poursuivrai ma quête de la recette seule. À moins que vous en ayez une à partager ? Je suis preneuse. Fin du hors sujet.

Sorties et découvertes


Le confinement outre-Atlantique est moins drastique qu’en France, et la situation sanitaire sous contrôle à Rochester. Cela offre donc un peu plus de latitude ; les sorties sont réduites à peau de chagrin, mais possibles. Les interactions soumises à distanciation sociale et protocole sanitaire (masque, hygiène…), mais possibles également.

Sa maman d’accueil a la bougeotte, est très dynamique. Elle lui propose de l’accompagner dans ses sorties, lui fait rencontrer ses amis. Avec sa fille, elle l’entraine notamment dans un après-midi Kayak. Elle lui fait également découvrir les fameuses chutes du Niagara, à 1 h 30 de route de Rochester. Une sacrée découverte, qu’elle a pu faire en compagnie de sa nouvelle amie !

Son papa d’accueil, féru d’Histoire et d’aviation, l’emmène visiter le National Warplane Museum, à une demi-heure de route de la maison. N°1 est passionnée par les deux conflits mondiaux, il a visé juste. Sur place, elle découvre des avions qui ont participé au Débarquement, est même autorisée à monter dedans. À s’asseoir à l’endroit où les soldats américains se sont assis. 

Lorsqu’elle me raconte cette journée, l’émotion est perceptible. Rendez-vous compte : elle a eu droit à une visite privée avec le pilote de l’avion, a pu s’installer dans le cockpit de l’un des derniers C47 toujours en mesure de voler – il le fera d’ailleurs le surlendemain. N°1 a bu ses explications, s’est nourrie de toutes les informations reçues. Ce moment restera à n’en pas douter l’un des moments marquants de son voyage.

Les amitiés s’installent

La situation sanitaire ne l’empêche pas de nouer un lien social, ni même de faire naître de belles amitiés. Instagram, Snapchat et compagnie, les moyens de communication sont nombreux, et fonctionnent à plein. Elle intègre peu à peu les groupes de discussion, noue des liens plus fort avec certains élèves. Trois jours avant son départ, elle participera à la soirée d’anniversaire d’une amie. Seize ans aux Etats-Unis, it’s a big deal, et les fêtes sont souvent à la hauteur de l’événement (édit : finalement, la fête a été repoussée, elle ne pourra pas y assister :/)

Malgré la pandémie, et toujours en respectant les recommandations sanitaires, elle rencontre une camarade de classe. Sa famille d’accueil, en accord avec celle d’une autre élève, organise une soirée pyjama. N°1 a trouvé sa nouvelle BFF (best friend forever – meilleure amie pour la vie). Pop-corn, soirée DVD, gossips (potins)… Ensemble, elles tirent des plans sur la comète, refont le monde : bref, elles sont des adolescentes normales, dans un contexte anormal.

Comme en France, le confinement est progressivement allégé, cela lui permet de reprendre la raquette, toujours en compagnie de son amie, qui fait partie de l’équipe de tennis du lycée. Après plus de deux mois sans jouer, le plaisir est immense, et visiblement partagé.

Elle participe de nouveau à un cours de français avec une classe de 3e, en visio-conférence, et y prend beaucoup de plaisir. Lors de cet échange, elle leur parle notamment des spécialités culinaires françaises un peu particulières (cuisses de grenouille, escargots…), elle se joue de ce qui apparait comme bizarre à leurs yeux. L’échange est agréable, empreint de bonne humeur.

Fête du souvenir


Comme chaque dernier lundi du mois de mai, les américains bénéficient d’un jour de congé national. Ce « Memorial Day » est très important aux États-Unis, puisqu’il célèbre la mémoire des soldats américains, hommes ou femmes, morts au combat. Ce jour-là, en signe de deuil national, les drapeaux sont mis en berne.

Cette date marque également le début de la saison estivale, et le long week-end offert par ce jour férié permet aux américains de voyager, rendre visite à leur famille, s’offrir quelques jours de vacances.


Sa famille d’accueil ne déroge pas à la tradition. Après une semaine compliquée, et chargée émotionnellement, ce petit break et la légèreté qui l’accompagne sont bienvenus.

Après une journée sur l’eau, une nuit à la belle étoile et une tentative de ski nautique, ils se rendent à Sodus Bay, où se trouve le cottage familial (depuis 1955). Un havre de paix, une bulle dans la bulle. Depuis la balançoire, n°1 lance un appel video, nous fait découvrir la vue, l’endroit. Tout y est magnifique. Son expérience, elle la vit pleinement, finalement. Elle prend tout ce qu’elle peut prendre, sans se morfondre sur ce qu’elle n’aura pas l’occasion de vivre.

Et ce qui devait arriver arriva : n°1 souhaite prolonger l’expérience sur une année complète l’an prochain. Great ! Great ? Oui, mais… C’est aussi le début des galères administratives. Pourquoi ? Car l’an prochain, la descendance doit passer les épreuves anticipées du baccalauréat. Un double cursus est-il envisageable ? Mais avant de penser à repartir, il faudrait déjà songer à rentrer. Vous sentez venir le couac ?

Stay tuned : la suite au prochain épisode

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Georgina Tuna Sorin

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